RETRAIT SYRIEN : Le prix à payer.

L' ONU dispose d'informations selon lesquelles certains éléments des forces syriennes seraient encore au Liban.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné, mardi, "dans les termes les plus vigoureux, l'attentat terroriste" qui a tué Samir Kassir, "un journaliste libanais symbole d'indépendance politique et de liberté", qu'il! a qualifié d'"atteinte dangereuse à l'indépendance politique du Liban".

"Ce dont nous ne voulons pas, c'est d'un système d'assassinats de personnalités, parce que cela serait très, très déstabilisant au Liban, et je pense qu'il faudrait désigner ces forces qui déstabilisent le Liban", a déclaré la responsable de la diplomatie américaine, dans un entretien accordé à la chaîne de télévision publique PBS.

L' édition de vendredi du New York Times affirme que Washington possède des "informations crédibles", selon lesquelles les Syriens planifient l'assassinat des personnalités libanaises et que des agents syriens sont retournés au Liban pour créer "une atmosphère d'intimidation".

A moins d'une politique ferme et plus qu'une mise en garde de la part des grandes nations, le régime syrien continuera à considérer le liban comme sa chasse gardée.

Il est plus que certain qu' il s'agit d'un régime totalitaire et sanguinaire, la répression des intellectuels syriens qui se déroule en ce moment en est la preuve vivante.
J'ai en souvenir la facon dont l' ancien Président syrien Hafez El assad (le père de Bachar) a maté la rebellion dans la ville de Hama (40 .000 morts) dans les années 80.

Il est temps que le concert des Nations unies mettent fin par tous les moyens à ces agissements.

Il faudra aussi rendre au peuple syrien sa liberté d'expression, dont il a été privé depuis une quarantaine d'année.

NB : a lire absolument l'article de l'express en date du 22/06/2000.
http://www.lexpress.fr/info/monde/dossier/syrie/dossier.asp?ida=416859